Selon une étude réalisée en 2013 par l’Union Internationale pour la Télécommunication (UIT), les femmes africaines sont pénalisées de 1/10 en termes d’accès et d’accessibilité aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication,du fait de leur statut social. Dans les localités éloignées des pays de ce continent, des femmes se montrent résilientes en faisant des réseaux sociaux des instruments pour faire exister et imposer leurs entreprises.
Dans la région du Centre – Est du Burkina, environ 2 % de la population utilise Internet. Koulsoum Kanazoé, jeune mère dynamique de 28 ans, est l’une des rares entrepreneures de sa région à être sur la toile.
« Je vends plus en ligne. Des personnes ont vu mes publications dans les différents médias et réseaux sociaux et elles ont commandé mes produits
». Confie la jeune productrice qui se spécialise dans la fabrication de produits cosmétiques à base de fruits oléagineux comestibles tel que l'amende de karité dont est extrait le beurre de karité.
Après avoir lancé son entreprise en 2020, Koulsoum n’a pas hésité à prendre part aux compétitions pour suivre le processus d’incubation du Projet d’Amélioration de la compétitivité des entreprises rurales et urbaines du Centre-Est et la création d’emplois décents, inclusifs et durables (PACE DID).
Le PACE – DID, mis en œuvre par le consortium Rikolto, Trias, SOS – Faim, est une action du programme d’Appui au développement d’un entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est de l’agence de développement belge, Enabel.