L’accès des populations urbaines à une alimentation saine et nutritive dans le futur est un sujet qui suscite beaucoup de débats. Les opinions sont d’autant plus diverses que les changements climatiques et la perte de la biodiversité renforcent les inquiétudes quant à la disponibilité de nourriture de qualité et en quantité suffisante pour les générations futures.
A cette question, il faut ajouter la proportion grandissante des jeunes en marge de l’économie. En effet, plus d’un (01) jeune Africain sur cinq (05) est sans emploi, déscolarisé ou sans formation, avec une proportion encore plus élevée chez les jeunes femmes (OIT, 2020).
Paradoxalement, ils s’intéressent peu aux activités de production et transformation alimentaire à cause du peu de prestige à y exercer et de la faiblesse des revenus qu’elles produisent.
Au Burkina Faso, les jeunes qui osent toujours doivent faire face à des conditions de travail très difficiles et manquent d’accompagnement techniques et financiers pour des projets viables et rentables dans ce secteur.